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Moi, écologiste, scientifique, ni climato-sceptique ni réchauffiste mais anti-nucléaire
vendredi 29 octobre 2010, par
Sommaire
Qu’est-ce qu’une controverse scientifique ?
- Illustration du "Big Bang"
La naissance de l’univers est une controverse scientifique : elle oppose plusieurs théories. La théorie du Big Bang est l’une de ces théories, un ensemble de considérations physiques, mathématiques, d’observations et d’hypothèses visant à expliquer la naissance de l’univers. Cette théorie repose notamment sur des hypothèses comme celle de l’existence de la matière noire : une matière que nous ne serions pas capables de caractériser, voir ni quantifier aujourd’hui. Une majorité de physiciens en 2010 pensent que cette théorie est la plus plausible. Cependant, d’autres théories ont été élaborées et un bon tiers des physiciens de la communauté scientifique pense que la théorie du Big Bang n’est pas la plus séduisante. Il n’y a pas d’inquisition : dans une controverse scientifique, chacun défend ses points de vue, ses préférences sur les hypothèses, sans se faire ostraciser par les autres.
Le climat : une controverse scientifique
La question du climat passé, présent et à venir, la manière de le modéliser, de le qualifier est une controverse scientifique.
Le réchauffement climatique qui serait dû à l’homme est une théorie dans cette controverse. Il y a un paquet de chercheurs qui pensent que cette théorie du réchauffement anthropique est juste, c’est l’opinion majoritaire du GIEC. Mais il y a aussi plusieurs milliers de scientifiques, directeurs de laboratoires et climatologues chevronnés inclus, qui pensent le contraire et qui proposent d’autres théories pour expliquer le climat passé, présent et à venir.
Pour s’en convaincre, on consultera la page des paroles de chercheurs du site "Pensée Unique".
Depuis 2005, j’essaie de populariser cette idée de controverse en disant simplement :
"si nous étions sûrs du réchauffement anthropique et de ses conséquences, alors nous pourrions dire exactement quand on économise 1kg equivalent CO2 aujourd’hui, combien d’ouragans on évite en 2075".
Or aujourd’hui, la puissance publique nous impose de chercher à économiser chaque kg de CO2 émis sans vraiment savoir ce que cela nous rapportera, un peu comme elle avait décidé de dépenser des sommes importantes pour la ligne Maginot contre la menace d’invasion par les allemands dès 1933. Comme des moutons, nous sommes censés suivre mais si l’on a un peu l’esprit scientifique, on a du mal à ne pas se re-bêler.
Le site Pensée Unique
J’ai découvert le site web www.pensee-unique.fr en avril 2008. D’emblée, le contenu du site m’a interpelé parce qu’il disait quelque chose que je ressentais profondément depuis longtemps : tout ce battage médiatique sur le climat n’avait que peu de liens avec la démarche scientifique, dont tous ces journalistes se réclamaient.
Cependant, j’ai eu dans un premier temps de gros doutes puisque l’auteur était anonyme. Après quelques échanges de mails avec lui, malgré son anonymat, j’ai pu constater qu’il y avait quelque chose de très sincère dans sa démarche et dans la présentation des résultats. Je me suis mis à réellement douter publiquement de la thèse du réchauffement climatique.
J’étais alors nouveau venu au conseil d’administration de l’association "Sortir du Nucléaire" et j’ai vite vu qui avait une formation scientifique et qui n’en avait pas. A l’AG de 2009, je me sentais un peu seul avec Stéphane Lhomme et d’autres, à vouloir dire qu’il fallait se battre contre le nucléaire et non pas contre le réchauffement climatique. Le directeur salarié des salariés de l’association a qualifié la démarche climato-sceptique de "négationiste". Il y a vraiment eu chez les écologistes une chasse aux sorcières : si vous étiez seulement sceptique, alors vous étiez honnis.
Aujourd’hui, l’auteur du site www.pensee-unique.fr s’est démasqué et nous avons appris qu’il s’appelait Jacques Duran, qu’il était physicien, collègue de Pierre-Gilles de Gennes, ce qui ne m’a pas surpris : le prix Nobel avait résisté aux mensonges médiatiques sur ITER et avait publiquement remis en cause cet investissement ce gouffre financier.
Deux conséquences de la médiatisation du réchauffement climatique anthropique
Le sommet de Copenhague ayant suivi celui de Kyoto s’est terminé en décembre 2009. Il visait à mettre en application la croyance en la théorie du réchauffement anthropique par GES. Les deux actes importants à retenir de ce sommet sont :
la subvention aux solutions de stockage de CO2, et
une feuille de route pour subventionner - plus tard peut-être - les réacteurs nucléaires.
Subventions pour l’extraction de fossiles par injection de CO2
Ce qui se passe concrètement, c’est que l’industrie pétrolière reçoit des subventions pour injecter du CO2 dans des puits de pétrole en fin de vie. Ca lui permet juste de récupérer plus de pétrole du gisement. C’est le BRGM qui le dit : <www.brgm.fr/brgm//CO2_animation-> http://www.brgm.fr/brgm//CO2_animation/index.htm].
Encore mieux, il existe des gisements de charbon non exploités à cause d’une barrière rocheuse trop dure à percer. En injectant du CO2 par le côté, l’industrie pétrolière peut exploiter le gaz naturel contenu dans gisement : on stocke du CO2 et on récupère du CH4.
Conclusions :
il ne s’agit pas pour les apeurés du climat de réduire la consommation de fossiles, il s’agit d’en réduire son impact écologique en subventionnant les enfouissements de CO2 sous terre,
l’enfouissement de CO2 est dans certains cas une arnaque totale puisque l’industrie pétrolière utilise la technique d’injection de gaz pour extraire plus de fossiles.
Les écologistes doivent être mis devant ces deux constatations : il faut qu’ils sachent les conséquences de leur action de médiatisation de la théorie du GIEC.
Subventions pour la fabrication de réacteurs nucléaires
Le 25 novembre 2009, le Parlement de l’Union Européenne a voté une résolution pour le sommet de Copenhague [1]. Grosso modo, cette résolution était un texte servant de proposition commune des pays de de l’UE au sommet international. L’article 36 de ce texte est le suivant :
36. [L’U.E.] souligne que le passage, à l’échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l’énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme ; souligne toutefois que les questions relatives à la sûreté et à la sécurité du cycle du combustible nucléaire doivent être abordées de façon adéquate à l’échelle internationale afin de garantir un niveau de sûreté aussi élevé que possible ;
Autrement dit, au Parlement Européen, on est prêt à croire que la subvention de réacteurs nucléaires aux pays dits "émergents" sera un acte diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Le groupe écologiste, qui a voté ce texte à plus de 90%, se défend qu’il avait voté contre l’amendement en question et que le texte final contenait trop de bonnes avancées pour se permettre de refuser de le voter. C’est comme quand on fait des concessions avec les socialistes pour gouverner, comme si le but n’était pas de changer de société mais bien de gouverner.
Les demandes de subventions à l’industrie nucléaire qui étaient faites au sommet de Copenhague ne sont pas passées mais un protocole et un calendrier ont été défini pour en rediscuter.
Là encore, les écologistes qui médiatisent la théorie du réchauffement du GIEC doivent être mis devant cette constatation que la conséquence de leur action est une porte ouverte pour plus de réacteurs nucléaires, en particulier dans des pays dits "à PIB émergents".
Fossiles, nucléaire... Et renouvelables aussi !
Les deux conséquences majeures du battage médiatique sur le réchauffement climatique anthropique sont la subvention de l’industrie pétrolière et un chemin vers la subvention de l’industrie nucléaire.
« Et les énergies renouvelables ? » me direz-vous ! Mais bien sûr. L’économie mondiale des énergies renouvelables est en forte croissance, grâce au réchauffement climatique, c’est la troisième conséquence majeure de ce tambourinage médiatique. Mais d’une part cette croissance verte ne vient pas en substitution des énergies polluantes, et ce que j’ai voulu souligner ici, c’est que les écologistes qui font leur business avec le réchauffement climatique doivent un jour être mis devant la glace : assument-ils les deux premières conséquences ?
Non seulement les scénarios alternatifs existent, mais aussi ils sont meilleurs pour le climat que les scénarios radioactifs
Un EPR, c’est probablement pas moins de 8 milliards d’euros, bloqués pendant les 10 ans de construction du monstre de béton et d’acier. Dix ans pendant lesquels on ne fait pas autre chose que de construire l’engin, c’est-à-dire donner de l’argent aux bétoneurs et émettre du CO2. A Flamanville (Manche), le prototype en construction nécessite 300 000 m3 de béton [2] : ce sont des quantités gigantesques de CO2 jetées dans l’atmosphère maintenant.
A l’inverse, un scénario alternatif utilise ces milliards d’euros pour enclencher une politique de baisse des consommations maintenant, notamment en ré-habilitant le parc immobilier et en décentralisant partiellement la responsabilité de l’indépendance énergétique. Ensuite, aux fils des besoins, qui diminuent, on construit des petites unités de production, bien disséminées sur le territoire, comme les emplois y étant associés.
A partir du moment où de toutes façons, il faudra bien se débrouiller sans nucléaire un jour, autant commencer tout de suite à en concevoir les contours : ce n’est pas si compliqué. Les solutions ne sont pas techniques, et il faut surtout éviter le piège de vouloir remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables : les solutions sont organisationnelles et sociales. Il ne s’agit pas de vivre sans lumière mais de vivre sans gaspillage de lumière et sans pollution lumineuse, de la manière la plus indépendante possible des pays producteurs de minerai d’urnaium, de pétrole, de gaz, de charbon.
Surtout, il est indispensable de changer de stratégie : le principe du réacteur nucléaire est de dépenser beaucoup d’argent pour le construire et ensuite d’obliger par la contrainte économique les citoyens à consommer de l’électriciter pour le rentabiliser. Or, les citoyens ont plutôt intérêt à disposer de moins d’électricité, pour éviter le piège du chauffage électrique qui, en plus d’être une abération technique [3] est un gouffre financier et un non sens écologique [4].
idem pour les raisonnements en CO2 : l’intérêt du réacteur nucléaire résiderait dans le fait qu’il fonctionne à plein régime pendant 60 ans pour pouvoir diviser les immenses émissions de GES dues à sa construction par le nombre des kWh produits en fin de vie, après démentèlement. Or, si l’on croît au pouvoir du CO2 sur l’avenir de la planète, il faudrait prendre en compte le fait que l’effet de serre semblerait être exponentiel : plsu il y a de CO2, plus il fait chaud et plus il fait chaud, plus il y a de CO2. Il faudrait donc éviter ces modèles où l’on émet de très grosses quantités maintenant en espérant rentabiliser ensuite en consommant beaucoup !
Enfin, à tous ceux qui déclarent "attendre un changement de société pour fremer les réacteurs nucléaires", je répond que c’est exactement l’inverse : pour changer de société, il faut fermer des réacteurs ! L’arrêt des réacteurs nucléaires est la composante fondamentale du changement de société que nous attendons tous, celui qui nous remet sur les rails de la durabilité de notre existence terrestre.
L’inquisition anti-scientifique des écologistes
Face au doute sur les hypothèses faites dans la théorie du réchauffement, les écologistes sont tentés de se satisfaire d’un raisonnement par défaut : « cela va dans le bon sens », donc « agissons dans ce sens ». C’est aussi ce que dit Tim Wirth [5] :
Nous devons enfourcher le cheval de bataille du réchauffement climatique. Même si la théorie du réchauffement climatique est fausse, nous ferons ce qui est bon aussi bien pour l’économie que pour la politique environnementale.
Les écologistes cohérents ne voient pas d’un bon œil l’arrivée d’une théorie scientifique validant de manière presque mathématique leur combat de toujours contre les méfaits de l’empreinte écologique occidentale.
Sous la pression d’un scientisme de masse mis en œuvre par la prose pléthorique de Jean-Marc Jancovici – entre autres -, les écologistes vont virer inquisisionistes. Toute remise en cause de la théorie du réchauffement sera taxée de négationnisme, la vindicte populaire s’abattant sur le moindre vermisseau isolé osant mettre un doute sur le tout puissant GIEC, médaillé académique.
L’idée même de controverse scientifique sera bafouée. Les medias se font l’écho de cette chasse aux sorcières et y participent, par exemple Sylvestre Huet au journal Libération. Aujourd’hui encore, participer à un meeting politique d’Europe Ecologie en posant simplement le cadre de respect mutuel qu’il devrait y avoir entre les scientifiques travaillant sur une controverse, provoque une tension palpable : c’est le fond de commerce, le tiroir caisse à électeur auquel on touche et tant pis pour la transmission de la culture scientifique exemplaire aux masses ignares.
21 mars 2010 : l’inquisition est pratiquée par Greenpeace : leur questionnaire pour savoir si l’on est climatosceptique est une pépite démagogique populiste et enfantilisante.
- Campagne populiste de Greenpeace - Mars 2010
Lorsque l’on répond mal aux questions, un homme en blouse blanche menace de nous piquer avec une seringue Voici un commentaire de chaque question :
Question 1. Pour ce qui concerne la glace qui fond, il faut apparemment au moins tenir compte des glaciations à l’intérieur des terres, voir www.pensee-unique.fr/oceans.html
Question 2. Ah, la bonne carte météo qui prédit le temps de demain et qui n’est pas à la hauteur du GIEC...
Question 3. Pour l’opinion qu’on se fait du GIEC, notez que vous avez le choix entre gentils (réponse A) et méchants (réponse B). Il n’est pas question de savoir s’ils ont raison ou tord, s’il y a controverse ou pas : pour Greenpeace, il est question de savoir s’ils sont gentils ou méchants. Pas mieux pour infantiliser les masses, tirer l’éducation vers le bas. Il est certain que je ne confierai pas à Greenpeace l’éducation scientifique de mes enfants
Question 4. Alors là, on atteint des sommets de populisme : si vous ne croyez pas au réchauffement climatique, alors vous n’avez pas le sens de l’avenir de la planète : l’Inquisition fonctionne à plein régime.
Question 5. La question sur Allègre est tounée de telle sorte qu’en fait, ce qui est affirmé par la question est qu’on ne peut pas mieux parler du climat que les climatologues, les "experts", et donc, le GIEC.
Copenhague ou la disparition de l’humanisme
Conséquence directe du sommet de Copenhague de 2009, l’écologie abandonne complètement la valeur « humaniste ». Pour venir en aide aux populations des îles qui se retrouveront peut-être bientôt sous l’eau, il n’y a normalement nul besoin d’experts climatiques : l’empathie et la solidarité suffisent.
Pour prélever des euros des dollars ou des yens là où il y en a beaucoup, afin de les redistribuer à ceux qui en ont moins et qui vivent des catastrophes environnementales, il n’y a normalement pas besoin de transformer le sentiment de solidarité en l’exécution d’un logiciel de simulation du climat, lequel donnera un prix à payer en gramme équivalent carbone.
Pour constater que la France couvre des assassinats dans ses anciennes colonies afin de mettre au pouvoir des personnages non hostiles à la continuation de l’exploitation des sols miniers par des groupes français, il n’y a nul besoin d’experts climatiques. L’association Survie entre autres par exemple fait déjà cela.
A Copenhague, les pays occidentaux ont tenté de revenir sur les déclarations qui les unissaient à Kyoto sur leur responsabilité dans la situation climatique. Les pays du Sud ont dit « merde » car il ne sert à rien d’obtenir un accord sans reconnaître cette responsabilité, et la Chine qui ne voulait pas non plus passer pour celle qui avait fait capoté toute négociation, a joué double jeu, tantôt assumant sa responsabilité, tantôt se rangeant du côté des pollueurs ne voulant pas payer.
Pris à leurs propres pièges, les pays de la technostructure se sont retrouvés coincés parce qu’ils ont proposé au monde l’explication du réchauffement anthropique à la crise écologique avec comme solutions le captage de CO2 et le nucléaire. Sauf que pour cela fonctionne réellement, il aurait fallu qu’ils puissent se dégager de leur responsabilité dans cette théorie, faute de quoi tous les euros qu’ils pourraient gagner avec leur technoscience auraient été perdus dans le reversement de la dette climatique.
Copenhague n’a pas été le sommet de l’empreinte écologique. Si Copenhague avait été un sommet portant sur l’empreinte écologique, tout le monde aurait été extrêmement surpris de voir des pays occidentaux s’attaquer à des vraies causes de manière équitable. Car l’empreinte écologique est une notion qui peut traduire globalement de façon cohérente comment le capitalisme détruit la planète.
La technostructure, les riches capitalistes n’ont aucun intérêt d’un sommet mondial sur l’empreinte écologique : ni captage de CO2 pour extraire les dernières gouttes de pétrole, ni nucléaire. Aussi, il n’y a aucune théorie scientifique qui émerge des laboratoires portant l’idée de responsabilité humaine dans la catastrophe écologique mondiale, notamment dans la perte de biodiversité.
D’un coté pour les vrais écologistes, Copenhague est un succès pour les raisons suivantes :
- le nucléaire n’a pas réussi à s’imposer : ils ont perdu du temps,
- les pays d’Amérique du Sud ont dit « merde »,
- Justice Sociale et écologistes se sont rencontrés.
Cependant, c’est aussi un échec du fait qu’il n’y a toujours pas de remise en cause stratégique de la méthode de lutte de la pensée d’inspiration environnementale.
Résumé
Je m’intéresse au débat sur le climat depuis 2003. A l’époque, j’avais acheté le livre de JM Jancovici "Climat : quel temps ferons-nous ?" lequel m’avais interpelé. Et puis l’année suivante, en 2004, je me suis rendu compte que toute l’action de JM Jancovici en 2003 avait favorisé l’implantation d’un nouveau réacteur nucléaire en France alors qu’il n’y en avait pas besoin en terme d’électricité [6]. J’ai alors immédiatement classé l’expert dans la catégorie des faux écologistes. Non seulement j’en ai le droit, mais aussi je m’en explique le plus logiquement du monde dans tout cet article. De la manière dont je vois les choses, c’est justifié, mais je dois préciser qu’il n’est pas question de faire un procès d’intention à JM Jancovici : je me moque éperdument de ses intentions profondes : je ne fais que constater les conséquences de ses actions et de juger de ces conséquences et de savoir qu’il ne peut pas voir ces conséquences.
Je n’ai strictement aucune prétention de m’immiscer dans le débat scientifique sur l’existence d’un réchauffement anthropique. Mon attitude peut se résumer en une phrase : "Laissons la controverse dans les laboratoires scientifiques", ce qui est complètement à opposé de l’attitude de Claude Allègre qui, au contraire, introduit le débat dans la sphère médiatique en publiant un livre pour dire qu’il ne croit pas dans la thèse du réchauffement anthropique.
En conclusion, je donne le conseil suivant :
Ne vous laissez jamais enfermer dans la référence à Claude Allègre : dites bien qu’il est la dernière personne qui pourrait représenter une pensée climato-sceptique.
Lire la suite
APPEL à l’utilisation du conditionnel pour le changement climatique anthropique
Notes
[2] Source : Le Moniteur
[3] En pointe, on utilise des centrales au gaz : chaleur-méca-électrique-chaleur, au lieu d’un chauffage direct au gaz : chaleur
[4] Si l’on croît au pouvoir absolu du CO2 sur la planète, voir la note de Global Chance sur le chauffage électrique www.global-chance.org/IMG/pdf/GC25p18.pdf
[5] ancien sénateur du Colorado, USA. Tim Wirth était aussi le sous-sécrétaire d’Etat US pour les problèmes du globe, sous Clinton. Il cité par Jacques Duran www.pensee-unique.fr/pourquoi.html#ecologiste
[6] "Dans les conditions de croissance des besoins d’électricité décrites par le gestionnaire du réseau RTE qui sert de base à la programmation des investissements de production électrique, il n’est jamais nécessaire avant 2023 ou 2028, selon la durée de vie du parc, d’introduire de nouveaux moyens nucléaires, sauf à les faire travailler pendant des durées nettement inférieures à 4000 heures par an, domaine où leur compétitivité par rapport aux autres solutions s’effondre. Bien entendu des programmes plus ou moins ambitieux de MDE retarderaient ces échéances.". Cahiers N°18 de Global Chance Janvier 2004 Le réacteur nucléaire EPR : un projet inutile et dangereux