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La manif du 17 nov 2012 contre l’Ayrault-port de Notre-Dame-des-Landes

mercredi 14 novembre 2012, par Puissance Plume

Pour tout renseignement sur la ZAD, c’est le blog de la ZAD (Zone à Défendre) qu’il faut visiter :

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Blog de la ZAD

sommaire


24 novembre 2012 : ma lettre aux deux sous-préfets

Patrick Lapouze et Mikael Dore
Sous-Préfets de LoireAtlantique
44000 Nantes

Messieurs,

Vous êtes en train d’attaquer des gens installés sur les parcelles non encore expropriées à NotreDameDesLandes, sans décision de justice.

Vous êtes des laxistes.

Vous êtes les spécialistes du "c’pas grand chose". Un homme vole une pomme à l’étalage et dis : "c’pas grand chose". Ses cinq enfants font
pareil. Cela ne vous dérange pas.

Vous laissez faire ces politicards mégalomanes. Ils mettent la dette sur les épaules des enfants, sur l’espèce. Et vous laissez faire, au contraire, vous gazez et tapez sur les simples gens.

LAXISTES !

20-30 km² du bocage agricole nantais détruit par un aéroport de mégalomane, tout une région agricole dévastée par les bulldozers, le béton, l’acier et l’électricité. Cela ne vous dérange pas.

LAXISTES !

PAUVRES MOLLASSONS que vous êtes, vous êtes faibles et c’est pour cela que vous vous en prenez à des simples, gens sans le sou, aux immigrés.

Vous êtes sous le regard fixe du peuple. Il ne vous lâchera pas. Votre lâcheté est livrée à la publicité, pour que la honte vous empêche d’en rigoler, au moins.

HONTE AUX LACHES LAXISTES.


18 novembre 2012 : des cars de mercenaires convergent vers la ZAD

Payés par Jean-Marc Ayrault avec l’argent des Français, des centaines de mercenaires recrutés par la Police et la Gendarmerie convergent vers la ZAD (Zone à Défendre) d’après le flash info du 18 novembre.

Ces gens armés sont des mercenaires et non pas des gens agissant pour le "maintien de l’ordre républicain". Car nous n’avons plus de constitution. Ce n’est pas moi qui le dit mais Dominique Rousseau, Professeur de Droit, au micro de France Inter le 9 février 2012 [1].

Justice, exécutif et législatif sont trois pouvoirs totalement dépendants entre eux, contrôlés par les grandes compagnies mondiales. Les décisions de justice d’expulsion sont en réalité les décisions de Vinci que la Justice applique, telle un fonctionnaire.

C’est pourquoi les gendarmes du Peloton d’Intervention et les CRS qui vont venir expulser les habitants de la ZAD une nouvelle fois, ce sont des mercenaires recrutés et payés par les grands capitalistes.


18 novembre 2012 : créations personnelles

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18 novembre 2012 : Nous étions 40000

Elle est rigolote cette Préfecture napoléonienne : elle annonce un comptage à 13500 personnes alors qu’il n’y avait aucun flic pour compter. Et même pas un seul uniforme pour nous taper dessus ! Pas l’ombre d’un hélicoptère pour filmer, pas la trace d’un tank pour faire face aux 400 tracteurs !

Nous étions 40000.

Napoléon disait : "qu’importe le nombre des troupes que l’ennemi vous oppose, si vous êtes toujours le plus fort là où il est le plus faible". Et bien samedi, faut croire qu’on était vraiment très fort alors parce que les mercenaires de Vinci payés par les impôts n’y étaient pas !


14 novembre 2012 : mouvements et spectre de Malville

Ce projet d’Ayrault-Port, on en entend parler depuis tellement longtemps. Chez les chefs comptables besogneux, les fonctionnaires taiseux, et les chefs de chantier avides de déverser leurs bétons autour des câbles électriques et des ferraillages, les générations passent et l’on attend toujours l’impulsion du politique : c’est lui qui donne le ton, le tempo, le rythme. « Allez ! On y va ! Et c’est pas quelques opposants qui vont nous en empêcher ! »

Oui mais là, c’est pas quelques opposants qui se rejoignent, c’est de l’individu de base. Même les nationalistes veulent manifester ! [2] Le problème, c’est qu’ils ne sont pas les bienvenus ni en tant que fascistes, ni en tant qu’excités contre le pouvoir en place (l’UMPS comme il l’appelle). Faudra qu’ils se changent en anonymes, comme nous tous. Il y a fasciste, fascisant et parfois traités de fasciste hâtivement. Certains peuvent comprendre mais on ne leur demande pas de comprendre : pas de violence organisée ni envers les forces de l’ordre ni envers d’autres, pas de drapeaux partisans, juste le drapeau commun :

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Ca cristallise. Ca remue. Les bus se sont vite remplis. On s’organise. Jusqu’aux expulsions, à la ZAD, on avait pas vraiment eu l’impression d’être soutenus mais ces dernières semaines, ça arrive de partout, des comités de soutien de forment.

L’objectif de la manifestation, l’objectif de l’assemblée organisatrice, c’est de ré-occuper la zone à défendre. C’est de ré-installer des lieux d’habitations, des lieux de vie, dans les arbres, au pied des arbres. Ce sont des lieux qu’on ne transforme pas en piste d’atterrissage inutiles. Ce sera donc l’objectif des manifestants.

Que ce soit les centrales nucléaires ou les aéroports, tout ceci n’est qu’une question de liberté : la liberté, ce n’est pas la possibilité théorique de pouvoir faire ce que l’on veut. La liberté dont on parle, c’est la liberté de vivre, c’est-à-dire de pouvoir produire, donc d’avoir accès à la terre, d’avoir connaissances des techniques, et d’avoir accès aux outils. Ces choses-là vont bien au-delà de la lutte contre un projet polluant. En se mobilisant pour fouler ces terres, ces arbres, ces patûres, les manifestants veulent faire comprendre qu’ils sont là et que le grand capital international n’y sera donc pas.

La vie est plus forte que leur accumulation avide de monnaie.

Côté Préfecture, il ne faut pas s’attendre à des cadeaux mais pour eux, la partie devient plus compliquée. Quand il y a foule, pacifique de surcroît, c’est quand même plus dur pour eux de s’imposer par la force sans briser la glace sans tain de la "démocratie" qui cache le régime totalitaire aux yeux des enfants qui vont à l’école confiants, quotidiennement.

Bien sûr, la Préfecture va mettre en place des groupes de casseurs pour déclencher la violence et les médias pourront déverser leur opprobre de collabos aux bien-pensants. Ceux-là n’en ont rien à fiche des idées, de la grandeur. Tout ce qu’ils veulent, c’est de l’ordre pour pouvoir continuer à prospérer. De l’ordre, du calme. Alors la Préfecture est chargée de mettre de l’ordre.

Mais s’ils ne peuvent pas avoir le calme ?
Ben ils vont abandonner.
C’est vrai que pour faire du pognon aujourd’hui, c’est plus compliqué. Reste les vieux, les services à la personnes, la privatisation le pillage de la sécu, des retraites, la mise en trust des mutuelles. Mais bon, pour les amateurs de béton, de câbles électriques, de lumières artificielles, et même pour les amateurs d’économies de CO2, l’aéroport, c’est quand même une fabuleuse machine à accumuler du fric. Dur dur d’abandonner le projet.

C’est ce qu’on verra !

Il y a le spectre de la manifestation du 31 juillet 1977 à Malville. La préparation de cette manifestation avait donné lieu à des valses-hésitations parmi les organisateurs. L’objectif de la manifestation était de rentrer sur le site de la centrale en construction et de l’occuper, mais tout affrontement était tabou : les organisateurs répétaient que c’était une manifestation pacifique. La brutalité de la charge policière, les CRS et militaires utilisant des grenades explosives offensives à éclats, souvent en tirs tendus dirigés contre des gens, est dans toutes les mémoires. Malville a marqué un coup d’arrêt énorme à la lutte antinucléaire : le dégoût a démobilisé le plus grand nombre.

Ici à la ZAD, il y a quand même 2000 hectares. C’est grand. Mais si les manifestants sont regroupés à Notre-Dame-Des-Landes et marchent vers la ZAD, la Préfecture peut très bien encourager des excités très en colère de venir engager le combat, et ceci peut arriver sans intervention de la Préfecture, mais cela serait un prétexte pour jusitifier une répression violente, de rentrer dans le lard de tout ce joli monde qui aurait bien voulu "envahir pacifiquement". Cela pourrait en finir une fois pour toute avec l’opposition à l’aéroport grâce à un "Malville bis".

Un des premiers objectifs de cette manifestation serait donc d’empêcher la Préfecture de lancer une attaque meurtrière aux motifs qu’elle est face à une bande armée et organisée. Pour cela, il n’y a pas cinquante mille solutions, il faut de la discipline et du cran pour savoir être plus malin que les mercenaires du capitalisme. La seule règle à suivre, c’est toujours agir en essayant de savoir si blessés, nous serions accueilli dans les chaumières, si les gens nous ouvriraient leurs portes parce que notre combat serait le leur et que le gendarme agresseur serait le mauvais garçon qui a mal tourné.

Pas facile.
Mais surtout, ne surestimons pas les casqués : ils ne peuvent pas soutenir le regard fixe du peuple : c’est un regard de feu insoutenable. C’est ce regard qu’il faut créer.

Autre chose délicate : l’appel à mobilisation d’Europe Escroquerie les Vauriens, EELV. Ces gens vont venir avec leurs logique de marque : du drapeau EELV en veux-tu en voilà, avec déplacement de leur secrétaire nationale Pascal Durand et sa nuée de journalistes à son short vert. Comme je ne suis pas de ceux qui se rassemblent dans un parti politicien pour les quelques raisons que nous aurions de nous sentir meilleur que les autres pour gouverner la France par le haut, je n’aime pas du tout cette logique de marque. J’aurai même envie de leur mettre le drapeau à terre, alors qu’ils sont gentils : ils viennent manifester contre l’aéroport aussi ! On va voir, mais on sait ce que ça donne « l’écologie politique » : on en veut pas ! Qu’ils abandonnent leurs drapeaux arrogants le temps du week-end, qu’ils redeviennent des gens comme les autres !


L’appel à la manifestation

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jeudi 1er novembre 2012, par zadist

RDV le 17 novembre à 11h à Notre Dame Des Landes

La lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. Entre autres initiatives, un mouvement d’occupation s’est étendu sur les bâtis et bocages menacés. Il y un an, face aux menaces croissantes sur les différentes maisons, cabanes et potagers, des habitant.e.s de la ZAD et collectifs solidaires appelaient à une manifestation de réoccupation en cas d’expulsion.

Quand César patauge...

Depuis le mardi 16 octobre, l’offensive redoutée a commencé. Les 1800 hectares de la ZAD ont été envahis par 1200 policiers. Ceux-ci se sont attaqués petit à petit aux maisons et cabanes occupées qu’ils ont détruites et emportées minutieusement pièce par pièce hors de la zone, pour ne rien laisser qui puisse servir aux occupant.e.s. Les occupant.e.s et toutes celles et ceux qui les ont rejoint sur place ont résisté, barricadé, réoccupé. Ensemble, nous avons tout fait pour enrayer les machines de destructions et bloquer les mouvements policiers... Nous sommes toujours là !

Notre détermination a été renforcée par une grande vague de solidarité aux quatre coins de l’hexagone et au-delà : manifestations quotidiennes à Nantes et dans diverses villes, ravitaillement et soutien matériel, actions sur les représentations du PS, de Vinci et consorts, constructeurs de l’aéroport et broyeurs de nos vies.

Si la plupart des maisons en durs ont déjà été expulsées, ainsi que quelques cabanes, de nombreux autres habitant.e.s demeurent, dispersé.e.s dans les bois, les champs, dans les arbres. De nouvelles constructions sont déjà lancées. Outre les occupant.e.s, des habitant.e.s "légaux" et paysan.ne.s sont toujours menacé.e.s de devoir dégager de la ZAD dans les mois à venir. Autant dire que cette tentative d’expulsion XXL est partie pour durer. Les gros malins de la Préfecture ont officiellement intitulé leur opération militaire : « César ». A nous de leur prouver que la résistance face à l’aéroport est effectivement « irréductible » et qu’eux seront finalement défaits et ridicules.

On ne lâche rien et on est toujours là !

Au delà de l’appel à rejoindre la zone et à poursuivre les actions solidaires dans les semaines à venir, nous confirmons aujourd’hui qu’une grande manifestation de réoccupation aura bien lieu le samedi 17 novembre 2012, au départ d’un des villages proches de la ZAD.

Après ce premier round d’expulsions, nous aspirons à un moment de mobilisation large, constructive et offensive, partagé par les différentes composantes de la lutte : occupant.e.s, agriculteur.rice.s, habitant.e.s du coin et d’ailleurs, associations et groupes solidaires.... L’objectif sera de reconstruire ensemble un lieu ouvert d’organisation sur les terres menacées. Nous voulons faire de ce lieu un carrefour pour les opposant.e.s, un point de départ pour de nouveaux habitats, une antenne pour organiser la résistance aux travaux à venir, autant ceux de l’aéroport que du barreau routier, première étape du projet censée débuter en janvier. Ils peuvent bien militariser la zone, ils ne nous empêcheront pas de nous y réinstaller.

Ayrault, Vinci et consorts - le message est clair - Dégagez des terres !

INFOS SUPPLEMENTAIRES ET PRATIQUES

- Cet appel à réoccupation a été lancé par le réseau Reclaim The Fields et des occupant.e.s de la ZAD qui avaient occupé des terres en friche avec plus d’un millier de personnes en mai 2012 pour y implanter la ferme maraîchère "Le Sabot" . Nous invitons aujourd’hui tous les groupes qui le souhaitent à relayer cette initiative et à rejoindre l’organisation du 17 novembre.

- Au-delà d’une manifestation, il s’agit avant tout d’une action collective qui gagnera en puissance avec une présence longue et active du plus grand nombre. Prévoyez d’être là pendant le week-end et plus si possible pour amorcer l’occupation, continuer les constructions, les défendre, et en faire émerger des idées pour la suite.

- Amenez des outils et matériaux divers et variés, des bleus de travail, du son, des créations loufoques, des radios portatives, des tartes à partager et une détermination sans faille.

- Il sera possible d’arriver dès la veille. Un espace de campement sera annoncé dans les jours précédant la manifestation.

- Vu l’énergie nécessaire à la résistance aux expulsions d’ici là et l’épuisement conséquent pour les occupant-e-s, la réussite de cette manifestation dépend de manière cruciale de l’implication des collectifs et individu-e-s solidaires partout ailleurs. Nous appelons à ce que s’organisent des réunions publiques, relais d’information et co-voiturages dans chaque bourg en vue du 17 novembre.

- Des affiches et tracts photocopiables sont disponibles sur le site ou en format papier sur nantes (B17) ou sur la ZAD (Vache-rit). Tout soutien financier est le bienvenu (par chèque à l’ordre de “Vivre sans aéroport”, La Primaudière 44130 NDDL ; par virement : 20041 01011 1162852D32 36)

Comme la situation change chaque jour, guettez régulièrement les infos sur le site : http://zad.nadir.org/

En vue du 17 novembre, on cherche des poutres, matériaux de construction et d’escalade, cuisines collectives, chapiteaux, musiciens, batukadas, cabanes en kit, outils, tracteurs....

Pour tout échange, coup de mains, relais, propositions : reclaimthezad@riseup.net

POURQUOI ON LUTTE ? Sur la résistance à l’aéroport et son monde.

À Notre-Dame des Landes, décideurs et bétonneurs planchent sur un nouvel aéroport pour parfaire leurs rêves voraces de métropole et d’expansion économique. Cela fait maintenant 40 ans qu’ils veulent anéantir sous le béton 2000 hectares de terres agricoles et d’habitats au nord de Nantes, la ZAD, Zone d’Aménagement Différé devenue Zone A Défendre.

Mais depuis les prémices de ce projet, des résistances s’organisent. Cette lutte est au carrefour d’enjeux sur lesquels s’unir et penser des stratégies communes. À travers elle, nous combattons l’alimentation sous perfusion, la société industrielle et son réchauffement climatique, les politiques de développement économique et de contrôle du territoire, les métropoles et la normalisation des formes de vie, la privatisation du commun, le mythe de la croissance et l’illusion de participation démocratique...

Aujourd’hui comme hier, les opposant-e-s, loin de baisser les bras, poursuivent la lutte : manifestations, recours juridiques, liens avec d’autres luttes, grèves de la faim, diffusion de journaux, péages gratuits, opposition aux forages, sabotages, perturbations des études d’impact de Biotope et des fouilles archéologiques, occupations de bureaux et de chantiers, etc...

Au grand dam de l’État et de Vinci qui rachètent et détruisent pour vider la ZAD, la vie et l’activité s’y sont densifiées et diversifiées depuis plus de trois ans. De nombreuses maisons laissées à l’abandon ont été réhabilitées et occupées, des cabanes ont été construites au sol et dans les arbres, des collectifs occupent des terres pour y faire du maraîchage. Des espaces de réunion, boulangerie, bibliothèque, gîte étaient ouverts à tous et toutes. Plus d’une centaine de personnes occupaient en permanence la ZAD, soutenues par de nombreuses autres du coin et d’ailleurs qui s’y rencontraient et s’y organisaient. Cette présence sur le terrain permettait des réactions rapides face au processus entrepris par Vinci en vue des travaux. C’est ce vivier créatif et indocile qu’ils cherchent aujourd’hui à éradiquer en vue de pouvoir commencer les travaux.

Nous gardons en mémoire les victoires passées contre les projets mégalos, du nucléaire au militaire. Comme au Carnet, à Plogoff ou au Larzac, nous savons que cet aéroport peut encore être stoppé. Nous regardons de l’autre coté des Alpes où l’opposition à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin mobilise toute une vallée, où des dizaines de milliers de personnes empêchent les travaux. Ici aussi toute tentative de bétonnage des terres leur coûtera cher.


25 octobre 2012 : Vidéo Vainquons Vin$$i

Notes

[2

Ayant remarqué que des appels à venir et à soutien à la manifestation de réoccupation circulait sur des sites et dans des réseaux fascisants, l’assemblée plénière d’organisation de la manif’ déclare unanimement refuser le soutien de tels groupes, nationalistes, identitaires ou autres synonymes de fascistes et ne pas leur souhaiter la bienvenue dans le cortège le jour-J. Ces groupes sont donc appelés à stopper leur appels à soutien et à mobilisation. On se passera de votre soutien et on se passera de vous le 17 !

http://zad.nadir.org/spip.php?article589

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