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Nos divisions sur le front coweed

lundi 17 mai 2021, par Puissance Plume

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covidivisions sous format PDF (12 pages imprimables)

Cette maladie COVID-19 a surpris tout le monde. Jamais un virus de la famille des corona n’avait eu un tel impact sur l’être humain. La recherche en médecine s’est retrouvée en première ligne puisque la situation était nouvelle. J’ai moi-même été formé à la recherche, avec une thèse dans une école doctorale regroupant quatre établissements de troisième cycle à Toulouse. J’ai ingurgité des centaines d’articles en anglais, et j’en fait des synthèses. De l’intérieur, j’ai eu des mauvaises expériences et plus tard, j’ai constaté les limites de ce système de recherche qui sert surtout aux militaires(3) et qui entretient une relation de domination avec le reste de la population(4).

Je dis que ces gens-là, Didier Raoult et Reinfo-covid nous ont apporté des informations fiables sur la covid par rapport à celles qui ont été données par des communicants du gouvernement. Je précise que mon mode de pensée ici est orienté science et médecine. J’ai moi-même recherché, analysé, ruminé, ce que déclaraient les uns et les autres pour me faire mon idée sur la gravité de la maladie et sur les traitements à prendre contre elle s’il fallait en arriver là. Je dois préciser que pour moi, tout ce que dit l’État est orienté, soit par son pire cauchemar – se faire déborder par une rue en colère –, soit par la corruption des grandes entreprises qui le minent. Aussi, la communication gouvernementale n’est absolument pas fiable scientifiquement parlant pour le peuple.

J’ai bien conscience que cette façon de penser « scientifiquement parlant » est politique. Elle construit un monde et pas un autre. C’est ma trajectoire de vie. À un moment donné je suis comme ça, demain je suis autrement. Merci de ne pas me prêter l’intention d’être tout.

À mon humble avis, si je peux éclairer des camarades de iaata.info, il y a une chose à comprendre dans ce phénomène marseillais qui s’est révélé avec la crise coweed. Ce que j’ai compris c’est que la trajectoire bureaucratique de Didier Raoult est fixée par un besoin de faire des choses qui vont dans le sens de soigner. Certes, c’est de l’allopathie. Je serai le premier à critiquer la prépondérance de l’allopathie dans la médecine officielle. Je serais peut-être le dernier à vouloir la supprimer.

Or, dans le contexte de la privatisation de l’Hôpital, dans l’univers froid de la logique gestionnaire, c’est juste horrible d’être empêché de soigner, faute de moyens, fautes d’intention de soigner en fait. Aussi, Didier Raoult a saisi l’occasion avec d’autres collègues de créer un établissement, l’IHU Méditerranée, où la logique gestionnaire économique n’a pas été sacralisée, mais où il est possible encore de soigner et de créer des bases de données sur lesquelles alimenter le système mondial de la recherche médicale : faire progresser les connaissances. Et il a obtenu de l’argent pour faire cela. Comme je l’ai précisé je connais bien les critiques qu’on peut faire de ce système, je les partage, je l’ai même fui à toutes enjambées après ma thèse : je n’aurais jamais pu faire la carrière qu’a fait Didier Raoult. Lisez et relisez ce représente un « chercheur » pour Théodore Kazcinsky, vous saurez ce que j’en pense...

Il se trouve que Louis Fouché a été recruté dans cet IHU marseillais et a y travaillé, là où l’on soigne, là où on a la volonté de soigner, de construire des politiques de soins, là où l’on se tient éloigné des bureaucrates gestionnaires. Voilà un établissement qui rayonne par sa clarté d’esprit, et la population locale a spontanément fait confiance : les covidés phocéens qui broutent les ondes télé, apeurés par les effets d’annonce gouvernementaux, ont fait la queue pour se faire tester devant l’IHU. Que j’aurais habité Marseille, que j’aurais pas été me faire récurer la barrière hémato-encéphalique pour les beaux yeux de Raoult, croyez-moi ! Mais au final quand même, dans la cité phocéenne, les masques, les confinements : tout le monde s’en fout. C’est toujours un troupeau de covidés, mais en bon marseillais, il ne fait pas exactement ce que Paris demande, c’est déjà çà de gagné. Le verre est à moitié vide, mais il est aussi à moitié plein. Question de point de vue.

Alors très vite, j’ai compris que Didier Raoult et ses équipiers savaient de quoi ils parlaient POUR SOIGNER, c’est-à-dire pour résoudre le problème du virus. Au moins ils n’apparaissaient pas à la télé pour créer des nouveaux problèmes économiques et sociaux sur lesquels faire beaucoup beaucoup beaucoup d’argent. J’ai cherché de l’information fiable pour me faire une idée de la gravité de l’épidémie, j’en ai trouvé chez eux.

Quand je vois écris chez iaata.info des trucs qui mettent toujours en doute l’efficacité de HCQ pour traiter la maladie covid-19, je leur dis : c’est une erreur(5). Il y a des gens qui travaillent correctement et qui donnent des analyses de confiance, apprenez à les reconnaître. Quand je vois écrit encore que le masque est utile à l’intérieur et qu’il est « peut-être » inutile à l’extérieur pour freiner la maladie covid-19(5bis), je dis non : ce sont deux erreurs.

À l’extrême limite, supposez qu’une personne malade de la covid-19 sorte quand même de chez elle, prenne le métro et vous éternue dessus. Vous êtes alors grandement susceptible d’être contaminé-e(6). Le masque vous serait peut-être utile mais le virus passe à travers lui comme du sable passe au travers d’une côte de mailles ! Ce qu’il y a à retenir, c’est que le virus ne se transmet pas si l’on a pas de symptômes. Une seule règle à suivre : dès les premiers symptômes, on est contagieux, donc on s’isole. Sinon, il n’y a pas à se soucier de ce virus.

L’obligation de porter un masque tout le temps génère des problèmes graves de dignité. Voici une petite fable de mon invention :

Vous entrez dans un bureau de la sécurité sociale pour obtenir un remboursement de soins dentaires. Un stagiaire nu sous un imperméable en plastique transparent, pas un bouton sur la peau, vous accueille d’une voix suave et vous dit qu’il faut porter la tenue vestimentaire de rigueur, à savoir être nu sous un imperméable en plastique transparent. Vous vous offusquez. Mais tous les employés du bureau, tous nus sous un imperméable en plastique transparent, se tournent vers vous et vous répondent sèchement que "c’est le règlement, y’a pas à discuter". Comme vous continuez à protester contre ce règlement que vous qualifiez de stupide, le stagiaire appelle la Gendarmerie. Un gradé et un deuxième classe énervé vous demandent de respecter le règlement : il y a des imperméables en plastique transparent à votre disposition du bureau pour vous changer. Comme vous ne pouvez pas faire autrement, vous allez vous changer...

C’est exactement ce qui m’est arrivé mardi 11 mai 2021 au bureau de Poste d’Argentat avec le masque que j’avais sous le nez et non pas sur le nez. Un bon paSSanitaire là-dessus... Ça promet.

Il génère également des problèmes sanitaires. J’ai personnellement fait une compilation des données de concentration en CO2 typiques (en p.p.m. parties par millions) :

  • en extérieur 400 p.p.m.
  • en intérieur 800 p.p.m.
  • obligation pour un employeur de ventiler : 2000 p.p.m.
  • dans un sous-marin, obligation de remonter à la surface : 5000 p.p.m.
  • derrière un masque : 5000 à 10000 p.p.m.

L’empoisonnement au CO2 est documenté de long en large depuis de nombreuses années. Il devient visible chez pas mal (combien ? Y a-t-il quelqu’un au Ministère s’en soucie ?) d’enfants et d’adultes qui rentrent chez eux le soir avec des maux de tête, la barre au front. Mais le plus pernicieux est qu’un défaut d’oxygène entrave le fonctionnement normal du cerveau de tout le reste. Comme la cigarette, les effets se verront plus tard, personne ne gueule trop fort, donc on continue.

L’obligation du masque est une mesure non pas sanitaire mais politique :

« L’OMS a admis à la radio anglaise BBC que sa recommandation du masque datant de juin 2020 était plus justifiée par du lobbying politique que par des évidences scientifiques. "Nous avons été informés par diverses sources que les comités de revue n’avaient pas montré que le port obligatoire du masque était justifié mais qu’ils le recommandaient à cause de lobbying politiques. Ce point a été évoqué devant l’OMS qui n’a pas nié"

D. Cohen, BBC Medical Correspondent) (6bis

. »

Par ailleurs, je vois écrit dans l’article (2) que les mesures du gouvernement sont des « mesures visant à ralentir la circulation virale ». Quelles mesures ? Le masque ? L’OMS a avoué que c’était une décision politique. Le confinement ? C’est d’une telle bêtise que je ne prendrai pas la peine d’argumenter ici, c’est déjà trop long.
Ces mesures soi-disant sanitaires (Doliprane, Dodo) ont tué plein de personnes âgées (voir le film « Mal traités »). Je dis la réalité telle qu’elle est : l’Ordre des médecins censure et sanctionne ceux qui soignent la maladie covid-19. Celles et ceux qui ne peuvent pas voir cette réalité maintenant se cogneront à elle tôt ou tard. Je ne peux pas dire mieux.

« Le gouvernement n’a pas réussi à endiguer l’épidémie de fermeture de lits dans les hôpitaux » (Covid Alévêque). À mes yeux, les mesures gouvernementales sont dans la logique de tout ce qui s’est passé précédemment : on supprime les médecins et leur diagnostic pour les remplacer par des tests chimiques numérisables, ça fait du PIB. Il n’y a strictement aucune considération d’efficacité sanitaire dans ce processus, il n’y a que des considérations économiques et gestionnaires. C’est la réalité telle que je la vois, telle que l’a décrite admirablement Baudouin de Bodinat (« La vie sur terre »).

Je vois des choses qui me semblent étranges dans (2) :

« Que l’on pense par exemple aux réservoirs de circulation virale que constituent les établissement scolaires, dans lesquels un protocole adapté à la situation n’a pas été mis en place à la rentrée 2020 en France, malgré la possibilité de préparer durant l’été de quoi garantir de bonnes conditions pour élèves comme enseignants (systèmes d’aération dans les salles de classes et réfectoires, détecteurs de CO2 permettant d’assurer un renouvellement de l’air optimal, embauches supplémentaires, etc.) »

Nous n’avons pas la même réalité : pour moi les enfants ne véhiculent pas la maladie covid-19. C’est connu des professionnels de santé depuis longtemps : les jeunes sont immunisés naturellement contre toute la famille des coronavirus. Dans l’inspection académique du Limousin, en 2020, sur 112000 élèves, 6 cas de Covid !

Mais je suis plus surpris encore de voir écrit par des « anars » qu’il faudrait donner plus de moyens à l’institution (l’Education Nationale) qui fabrique les futurs électeurs de l’État-Nation dans la durée. Encore une fois, pour le covid il n’y a qu’une chose à dire : quand on est malade, on reste chez soi pour éviter la contamination. À mes yeux, contrôler l’air et mettre des masques est juste la poursuite de la tyrannie gestionnaire bureaucratique.

Le masque, comme le lavage de mains à l’entrée des classes, comme le génévaccin n’empêche pas d’attraper la covid-19. « La civilisation de l’hygiène est une civilisation de l’ordure » disait Bernard Charbonneau. Plus on est « propre » sur nous, plus le fleuve est sale et notre poubelle à tous, l’océan, se remplit inexorablement de tous ces masques hideux et polluant, des seringues des génévaccins et de ces écouvillons qu’emballent des jeunes asiatiques de 10 ans. Rien à voir avec le fouloir en tissu d’EZLN.

Je constate qu’on diverge sur cette analyse. Personnellement, j’utilise les fiches de reinfo-covid ; je suis contre le port du masque obligatoire en classe et partout ailleurs. C’est pour moi vital de dégager cette mesure maltraitante et nuisible. Il y a bien des enfants malades du covid, qu’ils restent chez eux le temps de se remettre parce qu’ils sont contagieux, et qu’ils soient traités correctement pour les aider à se rétablir si la junk food et la société industrielle entravent leur défense immunitaire. Mais qu’on nous foute la paix avec ces masques et ces gels.

Au final, voici ce que je me suis dit : l’effet immédiat de la réaction gouvernementale face au Coweed est de disqualifier la parole des médecins. Ce que fait le Ministère, c’est qu’il déconsidère le diagnostic médical pour le substituer à un test chimique. Fini l’intelligence humaine, vive la stupidité des tests aveugles et non fiables. Aussi, j’en ai conclu qu’il s’agit du même processus gouvernemental qui a invité et aidé les patrons à remplacer les ouvriers tisserands par des métiers à tisser, les télégraphistes par des routeurs, les paysans par des agri-manager, puis au final tous ces métiers par des robots. Je ne vois toujours que le même processus - certains l’appellent capitalisme, d’autres technoscience, d’autres domination... - qui ne fait que se répéter, se prolonger, s’étendre, s’accélérer sous la bannière "on arrête pas le progrès", dont Charbonneau disait qu’elle avait remplacé le "c’est Dieu qui l’a voulu". Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas accorder nos violons sur le fait qu’il faut combattre ce processus qui transforme les activités des humains en machines, et qui nous pourrit la vie.

J’en viens donc à ce qui intéresse mes camarades de iaata.info, la politique ; y’a que ça qui les intéresse d’ailleurs :-) C’est un autre champ d’analyse. J’écoute leurs avertissements : il ne faudrait pas faire comme si ces gens-là – Raoult, Fouché – étaient des « amis » parce qu’ils sont interviewés par des médias qualifiés « d’extrême-droite ».

J’accepte l’avertissement. Mais il y a deux réponses simultanées : la première c’est que si le canal d’informations fiables "scientifiquement parlant" sur la maladie est le canal Raoult-Fouché, alors je continuerai à prendre les informations fiables là où elles se trouvent pour les transmettre ensuite. La deuxième, c’est que j’ai envie d’un autre rapport avec la politique, donc avec les gens.

D’abord, laissez-moi vous dire ce que je pense de ces expressions « la gauche » et « la droite ». Elles n’existent que par une réalité historique : l’instauration des régimes parlementaires à élection, faussement appelés « démocratiques ». Conjointement mis en place dans l’Europe coloniale et son dépassement outre-atlantique, ces États-Nations ont installé la binarité d’un choix au second tour des élections : républicains contre démocrates, gauche contre droite, travaillistes contre libéraux. Avant, ces « notions » droite et gauche n’existaient pas.

En 1789, il y avait le peuple, le roi Louis XVI et son administration. A la Bastille, il n’y avait pas d’un côté, « le peuple de gauche » et de l’autre côté « le peuple de droite » qui ne se mélangeaient donc pas. C’est cette division que le système parlementaire a créée. Faut-il s’étonner que des gouvernements ignobles tiennent si longtemps les uns après les autres en s’appuyant sur la peur des extrêmes ?

J’ai constaté qu’il y a sur Terre des exploiteurs et des exploités. Mais cela ne coïncide pas du tout avec la droite et la gauche. Il y a, à la gauche et à son extrême, de véritables exploiteurs, qui ne font pas dans la nuance. La domination, son esprit, son vocabulaire, ses multiples formes ne sont en rien une exclusivité « de droite » ni de son « extrême ».

Je vois écrit dans (2) des choses intéressantes sur le fait de ne pas se focaliser sur les 1 % de dirigeants du capitalisme pour traquer la domination. J’adhère complètement. Ça ne m’empêche pas d’observer attentivement ce que veulent ces 1 % et ce qu’ils font parce qu’ils ont beaucoup de pouvoir : c’est le programme des banques qui s’appliquent et non pas le programme des élus (les banques disent du programme : « ça on finance, ça on finance pas... »).

Il y a bien des gens qui brandissent des croix gammées en référence aux valeurs du parti nazi, grimpent aux fenêtres et prennent pour cibles des innocents à Toulouse et ailleurs. Je sais bien que selon la Police, l’« extrême-gauche » s’en prend au matériel, l’ « extrême-droite » aux personnes, et que cette différence est fondamentale. Mais qu’une telle idéologie soit le moteur d’une nouvelle société post-capitaliste est pour moi irrationnel, non pas parce que je veuille minimiser, banaliser et sous-estimer la menace d’ « extrême-droite », mais parce qu’un danger plus grand frappe à notre porte ici et maintenant. Je vais y revenir.

Un de mes grand-pères était au Front National, avait le tee-shirt « pieds noirs » dans le dos. Son parcours ? Enfant de des rues d’Algérie, élevé par ses sœurs andalouses, qui a trouvé une nationalité française à l’occasion de la guerre, un job au Cameroun dans une plantation coloniale, chassé après les événements d’Algérie, s’est retrouvé sans rien à Nice, « lâché » par De Gaulle. Après ce traumatisme, tout ce qui était Afrique du Nord était « sale arabe ». On ne choisit pas sa famille : j’étais adolescent dans la France du « Touche pas à mon pote » et moi, j’avais un grand-père qui disait « sale arabe »... Mon autre grand-père était au parti communiste. Difficiles à concilier ! Il n’y avait aucune idéologie raciste dans le rejet culturel d’Afrique du Nord, il n’y avait qu’un traumatisme de rupture violente du contrat qui l’avait sorti de la misère, violence qui faisait suite elle-même au traumatisme de la colonisation. Je n’ai aucune leçon à donner ni à lui ni aux autres, je constate qui il était et pourquoi il parlait comme ça. Je n’ai aucun mauvais souvenir de mon grand-père et à ce que je sais, il n’a jamais fait que râler dans son coin avec ses copains d’infortune. Ce que je retiens, c’est que derrière l’étiquette se trouve des trajectoires de vie qui n’ont strictement rien à voir avec les idéologues nazis ou autres du même genre.

J’ai discuté et rencontré des tas de gens parce que du fait de cette expérience familiale, je ne m’arrête pas aux qualificatifs « extrême-droite ». Je n’aurai aucune agressivité envers Louis Fouché du fait qu’il parle surtout au micro de tel ou tel média qualifié d’« extrême-droite »(7). Je vois à qui j’ai à faire dans les grandes lignes.

Je veux dire que nulle agression envers Louis Fouché, nulle ostracisation de sa parole, nul rejet de le rencontrer ou de marcher avec lui, ne changeront rien aux traumatismes du passé. Le passé est le passé. Personnellement, je ne vis pas dans le passé. Cela ne m’empêche pas d’avoir des souvenirs, de m’en servir, et nous en avons en commun, celui de Clément Méric en est un.

Il y a quelque chose d’abêtissant à vouloir m’interdire de relayer des paroles qui passent sur ces médias d’ « extrême-droite » : je ne saurais pas moi-même trier parmi les autres infos, le bon grain de l’ivraie ? Je serais comme un petit nenfant qui ferait confiance à l’adulte pédophile ? Ben merci, mais ça va pas trop mal en fait. J’arrive encore à distinguer des propos débiles. Sur rispotelaique.com, par exemple, ça façonne de la propagande anti-islam (suite à d’autres traumatismes encore et encore). Mais qui dans mon entourage va se laisser attraper par un truc pareil, à l’occasion d’une excellente analyse sur la covid-19 par les docteurs Delépine, mari ou femme, publiée dans ce média et que j’aurais relayée ? Certes, si je peux éviter de faire de la pub pour ripostelaique.com, j’évite mais, en général, je n’aime pas me couper de la diversité. Et savoir que ça existe est une chose importante.

De plus, je constate que France Soir est aussi classé dans le même panier « extrême-droite ». Mais ce n’est pas la même chose. Je ne comprend pas qu’on puisse jeter ce média et l’ostraciser totalement vu les informations qu’il diffuse en donnant la parole à des médecins du monde entier sur la crise covid. Je ne comprendrai jamais cela.
Je continue avec cette célèbre Alexandra Henrion-Caude parce qu’elle est emblématique des quelques mauvais regards que j’ai reçus pour avoir relayé ses paroles anti-génévaccin. J’ai appris qu’elle milite par ailleurs contre l’avortement. Ça vous choque, probablement autant que mon grand-père me choquait quand il voyait un mec et qu’il disait « sale arabe ». Qui sait quel traumatisme l’a conduite à se positionner ainsi ? J’en sais rien.

La question que je me suis posée c’est : au printemps 2021, Henrion-Caude et ses amis anti-avortement sont-ils en passe d’imposer l’interdiction de l’I.V.G. à toutes les femmes en France ? La réponse est non. Par contre ce même printemps, ne risque-t-on pas de voir rendue obligatoire la génévaccination contre la covid-19 par le biais déguisé du paSSanitaire ? Si cette dame participe à éviter la tyrannie de l’expérimentation génétique de masse, alors pourquoi se priver d’une alliée ?

Je me suis demandé : l’intelligence et la nuance sont-elles possibles ? Si elles sont importantes pour moi, alors je les applique sans attendre un grand soir où plus personne ne serait anti-avortement, je montre l’exemple à mes suiveurs. Et s’il faut se mobiliser pour empêcher l’interdiction de l’avortement, j’y serai aussi et j’appellerai à l’intelligence et la nuance tout autant. Il me semble nécessaire de dire que sortir de ce carcan institutionnel corrompu par Big Pharma ne signifie pas donner les clefs du pouvoir à l’extrême. Il s’agit avant tout pour moi de pouvoir contrôler notre vie au quotidien tant que faire se peut. Et la connaissance médicale fait partie de la panoplie.
Je n’irai pas à un rassemblement des « patriotes » de Philippot mais il se peut qu’un jour ou l’autre nous puissions stopper la dictature galopante, avec eux. À l’occasion de ce texte, je voudrais justement parler de la nation, du nationalisme dans le contexte de l’utilisation du covid pour les projets du W.E.F.

Lors des manifestations des gilets jaunes, pourquoi a-t-on vu ces joues bariolées des trois couleurs ? La "France" représente encore la maison commune pour beaucoup de gens. Nous avons tous besoin d’une maison commune. Si nombre d’entre nous ont la conviction que l’état-Nation puera toujours l’esclavage et le sexisme, il n’en reste pas moins que le besoin de se sentir chez soi quelque part n’a pas encore disparu. Dans son livre de 1947, Bernard Charbonneau montre la réalité horrible de l’État total qui a fait suite à la guerre totale, mais il dit aussi qu’il y a « nécessité de l’État ». Dans « Vivir la Utopia »(7bis), on voit que la révolution sociale avait fabriqué de nombreuses règles.
Il faut constater ce qui s’est révélé avec la crise coweed : les nationalistes et les conservateurs vont lutter contre la destruction des États-Nations voulue par Google et compagnie. Il n’y a pas plus farouche adversaire des mondialistes que les nationalistes, électeurs de Trump par exemple : pour eux, les frontières des U.S.A sont sacrées. Non pas que j’adhère à cela...

Mais voilà la plus grande menace dont je parlais plus haut. N’oublions jamais le but affiché par Eric Schmidt, P.D.G. de Google en 2013(8), des G.A.F.A.M. et du W.E.F : leur projet c’est d’installer une identité numérique mondiale, une monnaie numérique mondiale, des moyens numériques de gestion des populations. Ce qu’ils nous promettent à la place des États-Nations n’est pas mieux : au contraire, c’est la mondialisation de ce que subit le peuple chinois ! Le P.D.G. de Google vous semble familier parce qu’il sous-entend la liberté de choisir son genre, d’avoir une vraie égalité de genres avec son consortium « Alphabet » ? Le laisser faire serait une erreur car la numérisation est une aliénation, et l’aliénation, pour une œuvre sociale d’aider les plus démunis, c’est toujours l’aliénation.

Enfin, je voulais dire que je ne fais pas de la politique comme on l’entend aujourd’hui (faire gagner un camp de gauche). Ce que je fais, c’est tenter de voir la réalité telle qu’elle est (et non pas comme je voudrais qu’elle soit). Je dis que les « nationalistes » sont des alliés dans la lutte contre la dictature totale et mondiale que veut Google et le W.E.F. ; en tous les cas, ils ont senti tout de suite de quoi il s’agissait avec le covid. Maintenant, je sais bien qu’on arrivera pas à monter des caracoles du chiapas avec la fronde des militaires publiée dans Valeurs Actuelles, ni avec les électeurs de Donald Trump n’est-ce pas. Ce que je veux dire, c’est la réalité telle qu’elle est, est complexe et que personnellement, dans un contexte comme celui du covid, je ne me priverai pas de la diversité des trajectoires et des points de vue, au motif qu’une infime minorité d’idéologues tente d’utiliser les traumatismes des uns et des autres pour monter des nouvelles sectes.

Voici une autre divergence politique que je trouve dans les articles (1) et (2), difficile à soulever avec tact mais j’essaie quand même, c’est la propension à la totalité. Je prend par exemple ce passage :

Un discours libéral empreint de darwinisme social :
• La minimisation constante de l’épidémie au prétexte que cela ne toucherait « que les vieux et les personnes fragiles ». Quel est le problème avec les personnes de plus de 60 ans, les diabétiques, les personnes immunodéprimés ou les personnes obèses pour ne citer qu’elles ? En quoi sont-elles des quantités négligeables ?

Pour moi, si l’on se met à la place du gestionnaire des populations, dès lors que l’on fait intervenir la souffrance individuelle, il n’y a plus de débat, plus d’idées, plus aucune responsabilité (c’est ce qu’a fait O. Véran pour imposer le deuxième confinement à l’assemblée en octobre 2020). Pour sauver une vie, on irait abîmer celle de tous les bien portant ? Dans une logique de la gestion des populations, on est obligé de faire avec des chiffres. Ce qui n’empêche pas de penser une politique de prise en charge des plus faibles. L’intelligence et la nuance sont possibles.

On serait caractérisé par de l’égoïsme si l’on cherche à vivre normalement sans un masque inutile et nuisible ? Pour moi c’est excessif. Je comprend la souffrance, j’ai étudié les propositions de Bouddha pour montrer le chemin de s’en débarrasser. Je n’ai pas de leçon à donner à chacun mais je peux dire mon avis sur cette histoire d’égoïsme : c’est exagéré. Obliger les gens à mettre des masques n’arrangera pas le fait qu’on laisse la gestion des populations à la corruption par les dominants, les incapables et les corrompus. Pas facile d’en sortir, mais en tous les cas, ne pas nuire aux autres.

Donc sur le plan de la morale, il n’est pas question d’accepter de se faire emmerder à ce point, masques, confinements, génévaccins pour une épidémie qui est des plus banales. La population mondiale a encore augmenté en 2020 de 3,5 %, je n’ai aucune amitié pour Malthus, mais je ne vais pas m’émouvoir plus que ça parce que des gens meurent souvent avec le covid et rarement du covid, distinction qui n’est pas faite par le Ministère et ses médias.

Bref, si la vie industrielle rend les gens malades, stressés, soumis, fragiles, et qu’elle les traquent, les enferment dans une ambiance d’État policier, ce n’est pas en laissant la porte ouverte à la dictature mondiale du W.E.F. et de Google que ça va s’arranger ! Je prétend qu’aujourd’hui il faut identifier cette menace et la comprendre mieux, plutôt que de focaliser sur les actes stupides des fanatiques aux croix-gammées et autres traumatisés.

Je rappelle que j’ai publié « De la nécessité d’une contre-propagande : covid-19 ne justifie pas toutes ces mesures » sur mon blog le 21 septembre 2020 : http://www.p-plum.fr/IMG/pdf/2020-09-28_covid-19_contre-propagande.pdf

Je rappelle qu’on peut s’abonner (via la plateforme www.p-plum.fr) à mes lettres diffusées et que la discussion est toujours ouverte.

Avec mes encouragements.


(1) « Lettre à propos de ReinfoCovid » 12 mai 2021
https://iaata.info/Lettre-a-propos-de-ReinfoCovid-4775.html

(2) « Quelques réflexions sur la catastrophe en cours » 12 mai 2021
https://iaata.info/Quelques-reflexions-sur-la-catastrophe-en-cours-4762.html

(3) Céline Pessis « Survivre et vivre ; Critique de la science, naissance de l’écologie » Editions L’Échappée 2014

(4) Theodore Kaczynski « La Société industrielle et son avenir » - décembre 2002 http://editions-hache.com/essais/kaczynski/kaczynski1.html

(5) Demandez-moi une liste d’articles : d’une part les études qui montrent que statistiquement HCQ marche pour traiter la maladie précocement, mais aussi les études qui montrent comment le Ministère de la Santé s’y est pris pour fausser les expériences officiellement menées là-dessus.

(5bis) Extrait de (1) « Si le port du masque n’a pratiquement aucune utilité en extérieur, c’est par contre une méthode simple pour freiner la circulation du virus en intérieur. »

(6) Je n’utilise pas normalement l’écriture inclusive mais tente de faire savoir que j’en perçois un peu les raisons et je cherche à comprendre des gens qui ont la trajectoire de la pratiquer.

(6bis) Are Face Masks Effective ? The Evidence. 30 juillet 2020 – https://swprs.org/face-masks-evidence/

(7) Extrait de (1) :« Son porte parole Louis Fouché, véritable marathonien de youtube, s’il prétend parler à tout le monde a surtout pour habitude de répondre à des invitations de médias ou de personnalités d’extrême-droite : CNews, Sud Radio, FranceSoir, Radio Courtoisie, François Asselineau, Salim Laibi. »

(7bis) « Vivir la Utopia » Vivre l’utopie ! L’anarchisme en Espagne / Arte Documentaire de Juan A. Gamero / 1997 https://www.youtube.com/watch?v=bavPksp-c2k

(8) Philippe Goddard « Échapper au "nouvel âge digital" ? » 10 juin 2013 http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=439

(9) W.E.F. : World Economic Forum, un club de 1000 (mille) entreprises mondiales dont le critère à l’entrée est d’avoir un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards de dollars.

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