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Gaz de schiste : témoignages de la mobilisation

dimanche 30 janvier 2011, par Puissance Plume

sommaire

10 mai 2011 : à l’Assemblée Nationale

Il y a eu un processus "démocratique" puisque les députes ont voté une loi sur les gaz de schiste. Mais sachez tous que cette loi est facilement démontable par les industriels, s’ils en ont envie, et que donc, on le savait à l’avance, les députés ont fait une sorte de parodie de parodie : on ne sait plus à quel degré ils en sont dans la parodie de la démocratie. Pour comprendre pourquoi cette loi est une mascarade : Comment faire exploser une démocratie au gaz de schistes.

Reste quand même une belle envolée d’Aymeric :

5 mars 2011 : Rassemblement à Doue (77)

La Seine-et-Marne est concernée par la fureur d’exploitation des pétroles de schistes. Un rassemblement est prévu à Doue à 15h.

26 février 2011 : Rassemblement national à Villeneuve de Berg


Cliquer pour voir les photos de Jean-Marie Luitaud

Une très belle galerie de photos par Jean-Marie Luitaud nous permet d’apprécier l’ambiance du rassemblement, si l’on y était pas.

Voici le texte d’un article sur le lemonde.fr. Je ne met pas la référence sur le web, elle est bourrée de publicités pour des 4x4.

Plusieurs milliers de personnes réunies contre les gaz de schistes en Ardèche

Plusieurs milliers de personnes, dont José Bové, ont convergé samedi 26 février en Ardèche pour le premier rassemblement national contre l’exploitation du gaz de schiste. Derrière le slogan "No gazaran", entre 10 000 (selon la préfecture) et 20 000 personnes (d’après les organisateurs) ont fait, le temps d’un après-midi, du petit bourg de Villeneuve-sur-Berg l’épicentre de l’opposition croissante à l’exploitation de ce gaz emprisonné à 3 000 mètres sous terre.

A pied, à vélo, en poussette, en voiture ou en autocar, une foule bigarrée et bon enfant, venue de tout l’Hexagone, s’est rassemblée sur une aire de repos au bord de la route nationale, interdite à la circulation, pour dire "Stop au gaz de schiste". En contrebas, la plaine de Mirabel, des fermes, des vignes, des cultures, un camping. Au loin, les montagnes si chères à Jean Ferrat. Ici, "ils risquent de forer deux puits"et d’ériger une torchère, pour brûler les gaz, explique Guillaume Vermorel, spéléologue et l’un des initiateurs du rassemblement.

"Ils" ? Les industriels Schuepbach Energy et GDF-Suez qui ont obtenu un permis pour explorer 930 km2 autour de Villeneuve. Deux autres permis, dits de Nant (Aveyron) et Montélimar (Drôme), ont été accordés en mars 2010 par les services de l’ancien ministre de l’environnement, Jean-Louis Borloo. Devant la fronde grandissante des élus locaux et régionaux, des riverains et des écologistes,Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé début février la suspension des travaux d’exploration dans l’attente des conclusions d’une mission d’évaluation des enjeux environnementaux, en juin.

INQUIÉTUDES AUTOUR DES NAPPES PHRÉATIQUES

Principales inquiétudes des opposants : la pollution des nappes phréatiques et les dégâts sur les activités rurales et touristiques. Pour extraire ce gaz, il faut effectivement forer des puits tous les 200 mètres et y injecter des millions de m3d’eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de libérer les particules gazeuses. Même "la collectivité n’a rien à y gagner, sauf qu’elle devra entretenir les routes abîmées par les camions", insiste M. Vermorel.

Pour José Bové, député européen Europe Ecologie, fer de lance de la contestation et présent au rassemblement, l’exploitation de ces gisements pose la question du"gaspillage énergétique". "Il est temps de se demander comment on rend l’énergie plus efficace, renouvelable et non destructrice de l’environnement", plaide l’ancien du Larzac. A ses yeux, il n’y a qu’une issue à la mobilisation, née en quelques semaines seulement "du mépris des citoyens et des élus" par le gouvernement et des entreprises qui "jouent aux apprentis sorciers" : l’abrogation des permis.

Pour appuyer leur combat, les différents collectifs départementaux se sont par ailleurs constitués samedi matin à Valence en coordination nationale. Dans la foule, barbe blanche et cheveux longs, Alain Gibert, maire écologiste de Rocles, estime qu’"il se passe la même chose qu’avec les OGM : les populations ne sont pas consultées". Et les maires non plus. Alors, dans sa commune ardéchoise de 240 habitants, il a pris, comme contre les OGM, un arrêté pour interdire l’exploitation de ce gaz. A ce jour, la préfecture ne l’a toujours pas contesté. Et la culture des OGM est interdite en France.

24 février 2011 : Rassemblement à la Préfecture de Cahors

L’article de La Dépêche du 25 février s’intitule Cahors. Gaz de schiste : manif contre « le permis de polluer ».


Rassemblement de 150 personnes


J’y étais aussi

17 février 2011 : manifestation pour la venue de NKM et N. Wauquiez à Sarlat

Un résumé de la manifestation par le cercle de Gindou.


Cliquer pour voir le résumé

9 février 2011 : Réunion publique à Cahors

Réunion d’indignation

4 février : La supercherie de madame Kosciusko-Morizet (sur les gaz de schistes)

Un article formidable de Fabrice Nicolino, à lire sur son site web, La supercherie de madame Kosciusko-Morizet (sur les gaz de schistes)

3 février : photos de forage à Doué (77)

Les habitants de Seine-Maritime sont content : Patrick Balkany avec sa société Toreador est en train de leur trouer le sol et d’y injecter des produits toxiques avec des milliers de m3 d’eau pour récupérer du pétrole. Merci les cabinets ministériels !

L’auteur des photos affirme que cela va très vite, il est revenu le lendemain, et les travaux sont trsè rapides. Ceci confirme le film Gasland : le business model c’est de forer le plus vite possible et ensuite s’il y a des protestations pour pollution, laisser les avocats s’en dépétrer. Des véritables salopards. Des salopards accompagnés par la presse : il faut voir la complaisance écoeurante de ces journalistes et rédacteurs en chef : par exemple dans un article du Parisien du 26 janvier 2011.