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ITER et ses disruptions : l’échec programmé de la "fusion nucléaire"
samedi 28 janvier 2012, par
Il faut se rendre compte à quel point le mensonge, la dissimulation et la manipulation sont les piliers de la science des nucléopathes du CEA. Alors que le livre de 1ère S de Chimie chez "Hachette Education" regorge de propagande infantilisante sur la fusion nucléaire, le véritable projet d’ITER lui - malheureusement bien réel - est condamné à l’échec à cause des phénomènes dits de "disruption" qui sont inévitables et destructeurs. Ce qui avait été bien caché au public et aux décideurs.
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Communication de Jean-Pierre Petit, astrophysicien
Le 24 janvier 2012, Jean-Pierre Petit a publié un article [1] sur son site web à propos du projet ITER. Il demande au CEA (Commissariat à la Bombe Atomique) de pouvoir publier un droit de réponse par rapport aux calomnies que le laboratoire porte sur lui en réponse aux analyses sur les phénomènes de disruption des Tokamaks [2].
Voici deux extraits de cette page. Je passe sur l’explication des phénomènes de disruption, qui sont des phénomènes connus dans le monde scientifique des Tokamaks, mais cachés aux médias et aux décideurs pour pouvoir faire débloquer les fonds par les pouvoirs publics. Le CEA est de toutes façons prêt à tout pour continuer sa dictature maurrassienne sur l’esprit scientifique. Je n’ai retenu donc de la page de J.-P. Petit que des conclusions tout à fait singulières :
Des membres de la communauté internationale, des chercheurs travaillant sur la fusion craignent une chose : ITER ne tuera peut être personne, ne polluera peut être pas la région où il sera implanté. Tout simplement parce que le stade des essais au tritium, selon eux, ne sera jamais atteint "parce que la machine sera cassée avant". Avec un tokamak de cette taille une seule disruption majeure serait si dommageable qu’elle mettrait la machine HS pour un bon bout de temps, sinon définitivement. Cet échec aurait alors pour effet de jeter le discrédit sur l’ensemble des recherches sur la fusion.
Pour les spécialistes, la probabilité d’accident technologiquement dommageable est si forte que l’idée de voir naître au bout de tout cela une machine susceptible de produire de l’électricité confine à une duperie pure et simple. En matière juridique on pourrait parler de "vice caché".
Il y a "vice caché" quand on vend à quelqu’un une chose qui ne répondra pas à ses attentes, aux promesses qui lui ont été faites, quand on propose à un client de lui construire une maison sur un terrain fait de sables mouvants. Je maintiens :
Dans la façon dont on a "vendu" ITER aux politiques-décideurs et au grand public, il y a eu dissimulation.
Une journaliste a questionné récemment Michel Claessens, directeur de la communication à ITER Organization. Elle lui a dit :
Quand le projet est l’objet de critiques, que répondez-vous ?
Nous ne répondons pas, parce que c’est politique ....
Ce que je viens de vous montrer, c’est donc .. " politique ".
Et puis à la fin de l’article :
En comparaison, ITER me fait irrésistiblement penser au fardier de Cugnot. Je suis désolé, le principal défaut d’ITER c’est d’être un projet ringard, conçu et servi par des gens totalement dénués d’imagination. Leur attitude rejoint celles de ceux qui envisagent calmement un début de déploiement de réacteurs de IV° génération (en entassant le précieux plutonium), à partir de 2060, ce déploiement étant censé être achevé en ... 2100.Des gens qui sont tous à quelques années de leur départ en retraite nous concoctent un avenir de cauchemar ou des projets pharaoniques qui finiront en eau de boudin !
Le projet ITER, où on ne semble pas être à une décennie près, lui aussi, nous offre une lenteur chamelière.
Je pense aussi aux avantages prêtés à ces réacteurs de IV° génération (surgénérateurs à neutrons rapides), lesquels, grâce aux transmutations rendues possible par les neutrons rapides donneraient une majorité de déchêts ... n’ayant que 300 ans de durée de vie.
Voyons, sauf erreur, il y a 300 ans, nous étions en 1711.
Je crois qu’à l’époque la machine à vapeur n’avait pas encore été inventée.
A retenir : projet de livre
J.-P. Petit explique qu’il écrit un libre en collaboration avec l’ex-présidente de la Criirad Michèle Rivasi, où il pourra user de ses talents pédagogiques sur le sujet de la fusion nucléaire.
Ma foi, il faudra mettre tout cela dans un livre, et nous nous y employons en ce moment, Michèle Rivasi et moi. En effet il n’existe pas d’ouvrage réellement accessible, vulgarisant la fusion. Je pourrai le faire grâce à ma maîtrise de l’image et à mes connaissances en la matière.
Dès qu’il sortira, ce livre méritera notre attention.
A lire au sujet d’ITER
Jean-Pierre Petit ITER : Chronique d’une faillite annoncée novembre 2011
Jean-Pierre Petit Dossier complet sur ITER janvier 2012
Pierre Péguin janvier 2012 Iter : immense arnaque
d’extrème dangerosité janvier 2012
Yves Lenoir Un mercenaire de la Commission Européenne à la rescousse d’ITER octobre 2011 (l’article sur ITER est à la fin du document)
Photos issues de la France Atomique
Notes
[1] Demande de droit de réponse, formulée à l’adresse du CEA suite à la mise en ligne d’un texte portant atteinte à ma réputation
[2] machines à fusion dont ITER en construction à Cadarache serait un modèle 1000 fois plus grand que le plus grand jamais fabriqué dans le monde
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