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Face à la religion « science »

lundi 16 mars 2015, par Puissance Plume

Il n’est de pire croyant que celui qui croît qu’il ne croît pas. Vous trouverez bon nombre de gens qui se déclarent "athée". Et pourtant, si vous grattez, vous verrez qu’ils croient à plein de niaiseries du genre "on va bien trouver une solution aux déchets nucléaires".

Parlons de la religion « science ». Son dogme : toute innovation technologique est bonne. Elle affirme que le « progrès » de la race humaine est une suite infinie de fabrication et d’utilisation de machines nouvelles, qui remplacent les machines anciennes, parce que meilleures, parce qu’éliminant de la pénibilité au travail humain, parce que faisant reculer l’âge de la mort...

C’est une religion parce que se sont mises en place des institutions autoritaires qui disent ce qui est bien et ce qui est mal. En France, les « Académies », les grandes écoles, les universités sont les plus hautes institutions religieuses. Les vicaires qui y « siègent », c’est-à-dire qui posent leur cul sur du velours pour décider, sont les garants du fait qu’on ne fait pas autre chose que continuer le dogme : la technologie c’est toujours bien.

Le problème du nucléaire s’est posé dans les années 1950. La radioactivité émet des rayonnements capables de tuer ou de faire muter les cellules vivantes. Il n’est pas bon d’exposer les corps humains à ce phénomène : les « faibles doses » infligées par les activités de l’industrie de la fission nucléaire affaiblissent les corps humains, leur font perdre leurs réserves de cellules souche, participent aux effets « cocktail », en combinaison avec les molécules cancérigènes d’origine chimique et maintenant les ondes électromagnétiques. Les académiciens se contorsionnent et pratiquent le négationnisme pour continuer d’affirmer quand même que le nucléaire c’est bien.

Il en est de même pour les ondes qu’émettent les appareils sans fils qui se sont répandus en vingt ans partout jusque dans les sphères les plus intimes de la vie des individus. Elles sont néfastes pour la santé. Mais les académies ne l’admettent pas. Les industriels financent des études « scientifiques » qui permettent d’avoir un « doute », ce qui permet aux décideurs de ne jamais orienter autrement la société que vers le développement des technologies sans fil, sans prendre aucun risque juridique.

Mais le dogme consiste aussi à mettre en priorité absolue le principe de décider en fonction d’un processus d’analyse quantitative. Il n’y a pas plus absurde que d’obliger quelqu’un à présenter une étude chiffrée pour pouvoir affirmer son point de vue sociétal. Dès lors qu’on se soumet à cette injonction de quantifier ses arguments, on admet la prédominance du dogme. Il ne reste plus alors aux curés de la paroisse qu’à présenter des chiffres différents des vôtres pour faire valoir le « doute », qui est la valeur suprême du « scientifique », pour surtout ne pas prendre en compte votre considération humaine face aux effets néfastes de la technologie.

Celui qui dit l’inverse du dogme est un hérétique. Anciennement, il était brûlé. Que lui arrive-t-il aujourd’hui ? Il se heurte aux institutions mises en place pour protéger le dogme. La Justice par exemple, en France, est sous tutelle de l’exécutif. Il n’y a qu’à voir le résultat du procès ayant eu lieu suite aux plaintes de l’Association Française des Malades de la Thyroïde : le juge a répondu que l’association n’avait pas apporté la preuve quantifiée, que la maladie des plaignants était due au passage du nuage de Chernobyl. Le CEA et les décideurs sont des criminels : ils ont laissé s’empoisonner des millions de gens début mai 1986, mais la « Justice » obéit au dogme.

Les pensées hérétiques sont « naturellement dénaturées » par les médias de masse, qui ne sont que technologies. La population est gavée de culture pré-fabriquée et placardée partout. Cette culture de masse occupe l’esprit et empêche toute pensée inidividuelle autonome, du berceau jusqu’au linceul.
Beaucoup ont compris qu’il faut se battre pour la laïcité, c’est-à-dire séparer toute église de la représentation collective. Mais qui comprend qu’il faut se débarrasser des institutions de la religion sicence, du fardeau CEA ? Que ces fanatiques du dogme, qui développent l’arme nucléaire, s’auto-financent avec leurs adeptes ! Non pas qu’il faille supprimer tout crédit public à la science, mais ces crédits doivent être votés par l’ensemble de la population.

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